Un peu décalé, il débarque en fanfare sur la scène.
Il vient de loin. Il cherche quelqu’un pour jouer avec lui, même s’il a passé l’âge.
Il invente un nouveau monde en semant ses étranges cônes métalliques, comme les cailloux du Petit Poucet. Petit à petit ils dessinent un Chez Moi. Trop grand.
Heureusement il y a ce drôle de chien déguisé, des bouts de sa famille d'avant, une mystérieuse cage à roulettes, et un fantôme sans tête qui jongle quand même.

Triste et drôle, parce que l'on est souvent l'un et l'autre, une poésie visuelle, peignant le portrait d'un homme pas si différent de nous, qui se souvient de l’instant où il est devenu seul.
Aux frontière de la jonglerie, de la marionnette et du théâtre d'objet, une manipulation originale, virtuose et riche en émotion(s), en figures sensibles.

Production : Compagnie Albatros ; Train Théâtre, Scènes Rhône Alpes, Portes les Valence
Résidences / soutiens: Espace Périphérique (Ville de Paris – Parc de la Villette), La Cascade (Bourg St Andéol), Espace Culturel Jean CARMET (Mornant), Atrium (Tassin), En Cours / Komplex Kapharnaüm, les Subsistances (Lyon)